lundi 22 février 2016

Lecture : La petite lumière, Antonio Moresco

      Depuis toute petite, j'ai toujours adoré la lecture. A partir du moment où j'ai su lire, je pouvais y passer des heures, dévorant les bouquins les uns après les autres (et notamment les Harry Potter, qui ont marqué mon enfance et même mon adolescence).
Je dois en grande partie cet amour de la lecture à ma mère, qui est bibliothécaire et qui m'a transmis, je pense, sa passion pour les livres.

La lecture m'apporte un sentiment que je ne retrouve avec rien d'autre, une sorte de plénitude ainsi qu'un enrichissement, une perspective nouvelle sur la vie, que je trouve inégalables (bon, évidemment, certains livres possèdent plus que d'autres cette faculté ;)).

Bref, tout ça pour dire que je compte, dans ce blog, parler des livres que j'ai lus et surtout de ceux qui m'ont marquée, touchée.

      C'est le cas du roman que je viens de terminer : La petite lumière, de Antonio Moresco.

C'est le premier ouvrage que je lis de cet écrivain italien contemporain, auteur de romans, nouvelles, mais aussi de pièces de théâtre et d'essais.

Je vous laisse aller voir la quatrième de couverture si ça vous intéresse : http://www.babelio.com/livres/Moresco-La-petite-lumiere/627856 

Je suis assez nulle pour attribuer des qualificatifs aux livres que je lis. Tout ce que je peux dire, c'est que ce bouquin m'a laissé une impression étrange... positivement étrange.

Bon, déjà, niveau écriture, rien à redire. C'est très, très bien écrit.
Le roman est très marqué par le champ lexical du monde végétal. La nature y est extrêmement présente, son omniprésence est même angoissante.

Ensuite, l'intrigue surprend. Pas qu'il y ait une véritable "intrigue", comme il y aurait dans un roman policier par exemple. Si vous aimez les romans avec des péripéties à toutes les pages, ce livre ne vous plaira certainement pas.
Il est assez descriptif et fait partie de ces histoires qui, comme la vie en fait, sont le plus souvent calmes, ponctuées de temps en temps par des évènements plus particuliers.
Mais disons tout de même que la chute est surprenante. Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser découvrir tout cela vous-même.

Si je devais le décrire en un mot, je dirais que ce roman est poétique. Il m'a marquée et je compte bien lire d'autres ouvrages de cet auteur. :)

Edit : Je crois malheureusement que peu de ses ouvrages sont traduits en français. Une chose est sûre, Fable d'amour l'est... ce sera donc ma prochaine lecture de cet auteur. :)




lundi 11 janvier 2016

Se libérer de la dictature du soutien-gorge

Je me suis récemment perdue sur Youtube, comme ça m'arrive assez souvent, et je suis tombée sur cette vidéo :


Et bien laissez moi vous dire que je l'ai ADOREE ! Bon déjà cette fille est géniale, j'adore ça façon de s'exprimer ; elle parle avec légèreté, humour et autodérision et je trouve ça cool.
Et puis il faut bien avouer que le sujet de la vidéo a fait écho en moi puisque j'ai moi-même "des petits tétés" ;)

On ne peut pas dire que je sois particulièrement complexée par ceux-ci.
Tout du moins, c'est ce que je pensais avant que la vidéo ne m'amène à m'interroger un peu plus sur le sujet.

J'ai commencé par me demander si les soutiens-gorges push up que je porte environ 364 jours sur 365, je les portais pour moi ou pour les autres. Question plus difficile qu'il n'y paraît.
Mais après réflexion, j'en suis arrivée à la désolante conclusion que je me sens plus ou moins obligée de les porter. Comme si je n'avais pas le droit (ou que je n'assumais pas) d'imposer à tous mes petits seins, dans une société où les femmes sont hyper-sexualisées et que beau décolleté rime avec décolleté pigeonnant et donc avec gros seins.

En plus, je pense qu'on est toutes d'accord là-dessus... c'est tellement désagréable et inconfortable, de porter un soutien-gorge (et qui plus est un push up -qui dit push up, dit armatures-) !
Surtout quand on fait un petit 85B qui n'a absolument pas besoin d'être soutenu... !

Sur ce constat, toute impulsive que je suis, je me suis immédiatement ruée à H&M, bien déterminée à éliminer de mon quotidien cet objet de torture (non, je ne suis pas excessive ;)) et à le remplacer par des petites brassières en dentelle, très jolies, que j'avais déjà repérées mais dont je me disais que "je ne pouvais pas porter ça, voyons, avec ça on ne verrait même plus mes seins !".

Et bien si, ils sont petits mais bien là, j'ai décidé de les assumer.
Et puis qui sait, peut-être qu'un jour j'arriverai à vivre moi aussi, "sans soutif" ;)